« Quel chemin j’ai parcouru. Même si je n’en étais pas au point de croire que Milo était un sculpteur grec, le retard que j’accusais était sévère. J’ai dû travailler de longues années pour en combler une partie, seulement. Il m’a fallu, en effet, accepter que demeurent des lacunes, des cavités béantes à mes yeux, que je m’efforce de cacher à grand renfort d’artifices. Et c’est sans doute cette distance infranchissable qui maintient dans mon regard un léger mépris pour l’art que je suis supposé promouvoir. » J.-C. L.
La satire irrésistible du monde de l’art contemporain. Christian Authier, La Figaro littéraire.
Parcours balzacien d’un apatride social entre vie rêvée et tristes réalités. L’humour pétillant de Lalumière se teinte de mélancolie. Claire Julliard, Le Nouvel Observateur.