En ce joli mois de mai, Monsieur Louis repose sous un arbre, une balle de fusil dans la gorge. Par testament, il lègue sa maison de campagne – qu’il avait transformée en hôtel pour chasseurs – et l’ensemble de ses biens à cinq de ses anciens clients. Venus de la ville, les héritiers sont réunis autour d’Aimé, l’homme à tout faire de la maison, simplet mais pas si naïf qu’il en a l’air. On attend alors le notaire… qui n’arrivera jamais. Un couple véreux, un inspecteur de police, un militaire et un tenancier de bordel homosexuel : ces convives n’ont-ils que le seul appât du gain pour point commun ?
La fête macabre commence, tel un huis clos à la Chabrol. Une fable cruelle à l’humour et à l’amour grinçants. Le Point
Le Joli Mois de mai d’Émilie de Turckheim ressemble à une partie de Cluedo, avec des indices superbement dispersés. Cosmopolitan