Les bêtes à bon dieu ne sont pas des anges. Ce sont même des aventurières qui, peu regardantes sur des partenaires qu’elles souhaitent toujours plus nombreux, stockent les fruits de leurs conquêtes, en attendant le temps de se reproduire, à l’ombre de plantes aux noms évocateurs : amourettes, cheveux-de-Vénus, gaillardes et autres vergerettes. La nature transforme le savant le plus sérieux en libertin… en herbe. Selon le Grand Robert, « jardiner » n’a-t-il pas longtemps signifié « faire l’amour » ?
Dans un récit rempli d’anecdotes historiques, bucoliques, humoristiques et érotiques, Alain Baraton nous invite à cultiver notre jardin sans bouder notre plaisir. Des libertins de Versailles aux étreintes de Bagatelle en passant par des recettes de cuisine aphrodisiaques, voici un texte jouissif à mettre entre toutes les mains vertes.