Mathilde a élevé seule sa fille, Annie, née hors mariage, affrontant avec le cran qui la caractérise la société huppée du Bruxelles de l’entre-deux-guerres.
Annie a assassiné son mari volage un jour de 1981 et s’est suicidée ensuite.
Mathilde est la grand-mère d’Isabelle Spaak, Annie, sa mère.
L’auteur est partie sur les traces de ces deux femmes, fantasques, aux réputations controversées. Elle a commencé par exhumer maintes lettres et photos de la maison familiale pour écrire leur histoire. Au cours de son enquête, elle reçoit un courrier du mémorial israélien Yad Vashem, qui concerne sa mère. D’un coup, tout bascule, la meurtrière se transforme en Juste.
L’intelligence et la finesse de la démarche d’Isabelle Spaak n’ont d'égal que la subtilité et le doux tranchant de sa phrase. Nathalie Crom, Télérama.
Ce livre a l’allure folle d’un rapport de police écrit par un poète. Astrid de Larminat, Le Figaro.