J'ai laissé partir mon père sans écouter ce qu'il avait à me dire, le combattant qu'il avait été, le Résistant, le héros. J'ai tardé à le questionner, à moissonner sa mémoire. Il est mort en inconnu dans son coin de silence. Pour retrouver sa trace, j'ai rencontré Beauzaboc, un vieux soldat de l'ombre, lui aussi. J'ai accepté d'écrire son histoire, sans imaginer qu'elle allait nous précipiter lui et moi en enfer... S.C.
Une nouvelle fois, Chalandon se montre très doué pour peindre les silences et les non-dits. Alexandre Fillon, Madame Figaro.
Chalandon, comme dans ses précédents livres, a l’art de construire un récit avec chaleur et sincérité. Il faut avoir beaucoup lu et beaucoup vécu – travaillé aussi, sans doute – pour écrire des pages aussi belles que celles qui ouvrent ce livre émouvant. Olivier Le Naire, L’Express.