Tony / Nita. Le jour / la nuit. Noisy / Paris. L’un est un jeune type de cité, il vit encore chez ses parents et rêve de devenir comédien mais passe des castings sans succès. L’autre est une drag-queen adulée. Elle illumine les soirées de la capitale, mais, comme Cendrillon, doit, à l’aube, quitter ses beaux atours pour disparaitre sous les traits de Tony.
Pile et face d’une même médaille, l’un vit en jogging et parle en argot quand l’autre est une diva qui soigne autant son maquillage que son langage. On les suit à tour de rôle dans la narration comme deux personnages différents. Mais le destin va bientôt les obliger à se réunir.
Des tours grises de la cité où le masque de caïd permet à Tony de s’en sortir à l’univers scintillant des drag-queens où la vie semble une fête, Johann Zarca nous fait passer d’un monde à l’autre jusqu’à les faire se rencontrer pour confronter son personnage au seul choix qui lui reste : s’unir ou mourir.