Dans l'Angleterre du début du XXe siècle, les aventures désopilantes de Flora Poste, jeune orpheline déterminée à transformer les vies chaotiques des excentriques cousins qui l'hébergent dans leur ferme décrépite, au fin fond du Sussex. Œuvre culte au Royaume-Uni dès sa parution en 1932,
La Ferme de cousine Judith dresse l'irrésistible portrait des travers et petites médiocrités de la middle-class, avec un charme et une ironie
so british qui rappellent Jane Austen.
Alors qu'elle a toujours vécu dans l'opulence de la bonne société londonienne, Flora Poste se retrouve à tout juste vingt ans à la fois orpheline et pauvre. Contre l'avis de son amie Mrs Smiling qui la pousse à trouver un emploi, Flora choisit ce que lui dicte la raison : abuser de la générosité de cousins éloignés.
Et c'est ainsi que Flora fait la connaissance des Starkadders : cousine Judith, constamment déprimée par une faute secrète ; son mari Amos, médiocre fermier qui enflamme les foules en les menaçant de la damnation éternelle ; leurs trois enfants, le très lascif Seth, instrument de perdition pour toutes les jeunes filles de la région, l'ambitieux Reuben, bien décidé à reprendre la ferme et la jeune Elfine, qui passe ses journées en jupon dans les bois à réciter des poèmes ; et puis, celle qui mène la ferme à la baguette lors même qu'elle n'a pas quitté sa chambre depuis vingt ans, la terrifiante tante Ada Doom.
Face à ce sommet de chaos et d'hystérie, armée de son seul bon sens et de son livre de chevet, Les Pensées de l'abbé Fausse-Maigre, Flora va entreprendre de transformer la vie des Starkadders, pour leur bien et surtout pour le sien...