Eszter est une comédienne célèbre. Pourtant, les frustrations de son enfance renaissent et s'exacerbent quand elle découvre qu'Angela, la petite fille trop parfaite de son village natal, est l'épouse de l'homme qu'elle aime. Dès lors, la rancœur et l'amertume seront ses compagnes diaboliquement fidèles.
Le Faon dit la jalousie, plus encore, la haine, vécues comme un maléfice, à l'égard d'un être qui symbolise tout ce que la jeune femme n'a jamais connu. Eszter se confesse et expie dans un monologue intense, tranchant, étrange vocifération qui grave le portrait d'une femme possédée par la fureur et ses pulsions.
Magda Szabó révèle son talent hors norme de romancière des passions intimes. L’Obs.
Une incomparable spéléologue des âmes. L’Express.
Magnifique tableau clinique d’une maladie inguérissable. Le Monde.
Quelle merveille que cette œuvre... Télérama.
Traduit du hongrois. Texte revu et corrigé par Suzanne Canard.