Chicago, 1990. Brian Oswald, dix-sept ans, ex-loser qui se rêve en star du rock, est vénère : parce qu’il est amoureux de sa meilleure amie Gretchen, fan de punk et de bagarres aux poings, qui n’a d’yeux que pour une brute de vingt-six ans ; parce que son père dort au sous-sol depuis des semaines ; parce qu’il est invisible, parce que le racisme et « l’oppression de classe » (dixit Gretchen), parce que le lycée catho et sa « tenue convenable » ; parce qu’il est encore puceau, et sans van, sans moustache, sans groupe de rock, comment on fait pour séduire une fille, hein ? On compose la meilleure cassette-compil de tous les temps. Parce que quand tout va mal, il reste la musique.
On dit aux États-Unis que Meno est l’héritier de Salinger, mais c’est que, là-bas, on n’a lu ni Houellebecq ni Nicolas Mathieu. Julie Malaure, Le Point.
Un roman drôle et juste sur l’adolescence. Frantz Hoëz, L’Obs.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Estelle Flory.