La dernière chose que Mary et Karl entrevoient de leur mère, c’est la flamme de ses cheveux roux émergeant du biplan qui l’emporte pour toujours aux côtés d’un pilote acrobate... Devenus orphelins, les enfants montent dans un train de marchandises afin de trouver refuge chez leur tante, dans le Dakota du Nord. Ainsi commence, en 1932, une chronique familiale qui s’étend sur plus de quarante ans, et fait vivre toute une galerie de personnages hors du commun en proie aux paradoxes de l’amour.
Cette nouvelle traduction du deuxième roman de Louise Erdrich, paru aux États-Unis en 1986, permet de (re)découvrir l’un de ses plus beaux livres.
Une prose somptueuse. Frédéric Potet, Le Mondes des livres.
Nul écrivain ne mène la vie aussi dure à ses personnages. Son imagination est sans limite, et sa phrase, capable de tous les prodiges. Une puissance phénoménale. Didier Jacob, L’Obs.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Reinharez