Dans cet essai passionné et vagabond, Frédéric Vitoux, obsédé depuis des décennies par le peintre d’Olympia ou du Déjeuner sur l’herbe, explore les silences de cet homme dont ses proches aimaient l’ « âme ensoleillée » mais qui cachait, barricadait même en lui tant de sombres secrets, sous une apparence irréprochable de grand bourgeois. Il interroge surtout son œuvre si étrangement somnambulique qui mettait en fureur ses contemporains et qui n’a cessé, depuis, de déconcerter ses admirateurs. Voir Manet ! Tout est là…