Imaginez Don Juan plein de remords et hanté par un mari trompé. Accablé de soucis d’argent, n’ayant le goût à rien, Veltchaninov est poursuivi par un homme en deuil. Troussotzky a perdu sa femme. Pour Dostoïevski, toute faute doit être expiée, le péché engendre la maladie et la folie. Le vaudeville tourne au drame, car il y a une victime innocente : Lisa, une enfant. De qui est-elle vraiment la fille ? L’éternel mari retrouvera une épouse, l’éternel amant sa vigueur et le jeu recommence. L’auteur rit de lui-même, se souvenant de son premier mariage.
Ce roman tragique et comique révèle un autre Dostoïevski. Mais ses personnages sont toujours aussi grands d’être conscients de leur petitesse.