Plus vrai que nature, le " roman " d'espionnage d'un ancien de la DST.
" Maxime était obsédé par l'homme qui se cachait derrière le masque de Leos. Il n'arrivait pas à l'imaginer. Il n'avait aucune silhouette pour s'y raccrocher, juste un pseudonyme et une petite musique. Il avait essayé de réfléchir sur les raisons qui poussaient Leos à jouer ce jeu, à trahir son pays. "Trahir' était un mot tabou dans les services. Il se souvenait d'avoir lu, dans un roman d'espionnage, toute une déclinaison des raisons qui pouvaient conduire un homme à la trahison : la révolte, l'argent, l'ego, le jeu, l'aventure ou la tentation suicidaire."
C'est une force sourde qui a poussé Leos à transmettre à la DST des informations cruciales sur les espions tchécoslovaques en poste à l'Ouest. À un moment décisif de la Guerre froide, à quelques mois de l'implosion du bloc communiste, ces renseignements - de très grande qualité - vont permettre à la DST de frapper lourdement les services tchécoslovaques.
Jean-Pierre Pochon, chef du contre-espionnage des pays satellites de l'URSS à la DST à l'époque des faits, raconte pour la première fois cette histoire hors du commun où réalité et fiction se mêlent pour mieux plonger le lecteur au coeur de l'action et de la vie si peu ordinaire des espions de l'époque.