Décor principal : une petite ville dans les années 1960-1970, son vieux bourg, ses pavillons à l’américaine tout neufs et, en lisière du bois, ce sinistre bâtiment qu’on appelait le Foyer. Personnages : les copains, les parents, le camp des adultes, quelques filles, et l’ami Bruno, l’enfant absolu. Fil rouge : des extases, des angoisses, des apparitions, des échos. Le tout écrit sous la dictée du son et de la vision. Je n’ai rien inventé, je me suis souvenu. Aucune nostalgie. Je pointe seulement une île engloutie.
Jean-Marc Parisis
Un très beau livre intraitable et fiévreux sur cet âge de l’éternité que peut être l’enfance, quand les adultes ne la profanent pas. Anne Dufourmantelle, Libération
Parisis a le don de ressusciter des souvenirs minuscules – des « épiphanies » – où sont lovées toute l’intensité ou la cruauté de l’existence. Patrick Williams, Elle
À chaque ligne, il donne au réel une manière fantastique. Albert Sebag, Le Point