Les seules ordonnances qu'à son suicide laissa le pharmacien André Frédérique (1915-1957), ce furent ses textes, poèmes, saynètes de théâtre, saillies, et autres mauvaises plaisanteries qui faisaient le bonheur de ses amis Jean Carmet, Jean Poiret, Jean-Marc Thibault, etc.
Histoires Blanches, présente la quintessence en un volume du singulier génie littéraire de cet écrivain hors pair. Raymond Queneau ne s'y était pas trompé en faisant publier ce livre chez Gallimard en 1945. Dès la parution, Maurice Nadeau écrivait dans Combat : " On décèle au passage l'humour grinçant de Michaux, la joyeuse promenade des mots en liberté des surréalistes, la minutie extravagante de Raymond Roussel [...], un désespoir qui se conduit en laisse. "
Les pilules douces-amères d'André Frédérique sont à mettre entre toutes les mains.