« Les chemins de mon enfance conduisaient à des rencontres, à des halos de lumière, à des ajours de chaleur et ce fut en ces moments-là que ma mémoire prit conscience de l'importance de la nature et de la poésie. Je suis désormais en marche sur les chemins du vivant. » Les poèmes et les pensées de cet ouvrage évoquent l'amour pour la femme et la nature, étroitement liées, et pour notre terre « que nous empruntons à nos enfants ». Ils évoquent les saisons et les années écoulées, l'enfance, l'amitié, l'amour et les rencontres, nos cheminements et notre intimité pour les arbres, les fleurs et les oiseaux, pour l'eau et la terre, la pluie, le soleil et le vent et pour tous les éléments, pour le chant de la terre. Ils ont aussi pour ambition de nous questionner sur nos propres responsabilités d'humains, sur la nécessité de changer nos comportements afin d'oeuvrer, chacun à notre rythme et chacun selon nos moyens, à respecter et à défendre le vivant ! Guy Hervé naît en terre vendéenne, au sein d'une famille de paysans. Son enfance et son éducation l'initient à sa passion pour la défense de la nature et du vivant. Des cours de l'école primaire à ceux des sciences naturelles lors de ses études secondaires, jusqu'aux enseignements reçus en biologie et en agronomie, il baigne pendant toutes ses études dans le respect de la vie. Sa vie professionnelle dans le domaine de l'environnement puis son engagement dans des associations de protection de la nature confortent ses relations amoureuses et durables comme son intense complicité avec notre terre-mère, qui nous accueille dès notre naissance et nous permet d'exister alors que nous la maltraitons sans cesse, l'entraînant vers une issue de plus en plus problématique.