Les premiers recueils désormais introuvables de Pierre Voélin réunis dans ce volume (Sur la mort brève, Lierres, La nuit osseuse et Lents passages de l’ombre), forment un diptyque avec De l’enfance éperdue. Nous sommes sur le territoire d’une poésie exigeante, de l’ordre du constat, qui ne prend langue qu’avec le réel et place Pierre Volélin aux côtés de Paul Celan ou Ossip Mandelstam.