Dans les deux premiers Livres de reconnaissances parus en 1985 et 1992 Jacques Réda exprimait sa gratitude à l’égard de ces pairs et maîtres écrivains, d’Ovide à Bashô, de Cingria à Quignard, dans de vibrants hommages en vers se jouant de la métrique. Dans le Tiers livre des reconnaissances l’intimité littéraire se fait encore plus personnelle en venant saluer Lucrèce et Nerval mais aussi les poètes bien connus, ses amis : Audiberti, Goffette, Grosjean, Tardieu… Subtils ou folâtres, ces exercices de style font le ménage savant de la mémoire livresque de leur auteur et dressent un inventaire attendri de sa «géologie volumineuse».