A propos de sa traduction de ces poèmes, Roger Caillois écrit :
«Les plus récents poèmes de Jorge-Luis Borges font mieux comprendre, il me semble, qu’il tienne le proverbe et l’épopée pour les deux genres permanents et inévitables de toute littérature, premiers et derniers, en quelque sorte. C’est sans doute qu’ils illustrent, l’un la sagesse, l’autre la vaillance, que le poète regarde justement comme les deux nostalgies fondamentales de l’homme. Cette réflexion a guidé mon choix.»
Ces poèmes devaient être les derniers de Borges et leur traduction le dernier travail de Roger Caillois. Cette édition bilingue constitue donc le point d’orgue d’une longue communion littéraire et spirituelle.