Il n'est rien de plus exaltant qu'une intelligence en mouvement obligeant le lecteur à incendier ses certitudes et autres préjugés. Certes, une fois encore, Raoul Vaneigem célèbre la vie, non celle qui nous est faite, mais celle qui serait si les hommes s'appartenaient enfin.
Loin des diaristes ordinaires qui ne voient pas plus loin que leurs petites misères existentielles, Raoul Vaneigem nous entraîne à travers ce Journal imaginaire dans le tourbillon de ses idées. Nombre de ses phrases sonnent comme des aphorismes cinglants. Des insolences à portée de cœur.
Prix Grandgousier 2006