S’il me fallait, aujourd’hui, désigner un texte de Voltaire, un seul, et le recommander à qui en serait encore au point où j’en étais il y a trente ou quarante ans, s’il me fallait convaincre un lecteur qui n’aurait pas compris l’urgence de se plonger dans ce flot de mots dont, comme l’enfer selon saint Bonaventure, on ne sait jamais s’il est trop brûlant ou trop glacé, c’est ce petit texte que je choisirais.