Le livre III du De finibus est un des plus élégants exposés de philosophie stoïcienne. Elle n'y est pas toute, évidemment.
C'est Caton, le sage mort à Utique, qui est censé parler. Parler en stoïcien exige une réflexion sur le style, le style de la philosophie en général, et de la philosophie stoïcienne en particulier. On touche là au grand problème de Cicéron, qui est de donner la philosophie à Rome, en la faisant passer du grec au latin. Et ce que montre Caton, c'est comment le sage est à la fois né pour un épanouissement et révélé par une rupture qui le fait d'une essence spécifique. De la grâce d'être sage…