« HS. Kaputt. Finito. Arrêtons les frais. Le cinéma français agonise sous nos yeux. Il ne faut plus se voiler la face. Il est à peine l'ombre de lui-même. Bientôt, on punira les enfants qui n'ont pas fini leurs devoirs en les obligeant à regarder les nouveautés. C'est ainsi, le plaisir est devenu une corvée. Si tu n'es pas sage, tu iras voir le dernier Ozon.
C’est une morne plaine. Comment en est-on arrivé là ? »
Éric Neuhoff livre un portrait sans concession du cinéma français actuel. Réalisateurs, acteurs, interprofession, nombreux sont ceux soumis à sa critique acérée. Nostalgique du cinéma des années 1960 et 1970, il déplore que celui d'aujourd'hui ne fasse plus rêver.
L’écrivain voit rouge. Conservateur sentimental, il ne supporte pas qu’on saccage le patrimoine. On rit à chaque page, en même temps qu’on pleure de rage. Le Figaro.
Neuhoff a le sens de la saillie et aime forcer le trait. Son style est celui d’un boxeur, as du crochet et du K-O debout. Le Point.
PRIX RENAUDOT ESSAI.
PRÉFACE INÉDITE.