1819. Par une brûlante journée de l’été finissant, deux chasseurs – deux amis,le marquis d’Albon et le baron Philippe de Sucy –, égarés dans une forêt de l’Île-de-France, entrevoient, sous les frondaisons d’un parc à l’abandon, une silhouette fémi-nine d’une grâce aérienne. En cette jeune femme, folle, qui ne sait plus que répé-ter machinalement un seul mot, «Adieu», Philippe, bouleversé, reconnaît la comtesse Stéphanie de Vandières, la maîtresse pas-sionnément aimée dont il fut tragique-ment séparé en 1812, lors du passage dela Bérésina. Soulevé par un espoir insensé,il va tenter de rendre la vie à cette âme morte.
Ce récit insolite et saisissant, tout à la fois « étude philosophique » et « scène de la viemilitaire », est l’un des plus achevés de La Comédie humaine.