Pièce cornélienne s'il en fut, corneillissime, qui nous laisse pantois d'admiration. Quoi ? Non contents d'avoir accepté de sacrifier à Rome leur vie et leurs amis les plus chers, Horace et ses deux frères refusent la perche qu'on leur tend. Non ! Même avec l'approbation de tous ils ne reculeront pas devant leur devoir : qu'est-ce que la vie de trois amis et la leur propre au regard de l'honneur d'avoir été choisis pour sauver la patrie ?
Mais pour être un héros, on n'en est pas moins vulnérable. C'est le talon d'Horace. Dans un soudain accès de faiblesse humaine, vexé par les propos de sa soeur Camille, Horace lui plante son épée dans le corps… Avec cette mort, la vie reprend largement ses droits.
Préface de Jean-Pierre Miquel.
Commentaires et notes dAlain Couprie.