L’homme aux mille visages…
Le crime comme raison de vivre,
La mort pour alliée...
TANÂTOS, surnommé « Le fils de la mort » ou encore « L’homme aux mille visages », entre en scène en décembre 1913 alors que Raymond Poincaré est président de la République, Gaston Doumergue, président du Conseil. Les socialistes, conduits par Jean Jaurès, qui croient encore pouvoir éviter la guerre, combattent les ardeurs belliqueuses du gouvernement. Le malfaiteur souhaite se servir de ce climat favorable à la guerre pour devenir l’homme le plus riche du monde. Sa science du déguisement, ses moyens illimités, son intelligence exceptionnelle, sa totale absence de compassion, lui permettent d’imaginer crime s et machinations avec une parfaite indifférence pour ses victimes. Deux hommes, BERNIN, commissaire de la Police Judiciaire, et LOUIS VICTOR, brillant détective de l’agence Fiat-Lux, se dressent avec courage face à celui qui veut devenir le Maître du Monde…
Didier Convard utilise avec une habileté diabolique évènements et personnages qui ont marqué cette année sanglante, annonciatrice de la Première Guerre mondiale. Jean-Yves Delitte, de son trait fouillé et vivant, restitue avec justesse le climat d’incertitude qui prédominait dans la population.