A la fois poète, philosophe, dramaturge et cinéaste, Benjamin Fondane fut l’ami de Brancusi, de Voronca, de Brauner et de Sernet, venus apporter le ferment des avant-gardes roumaines au Paris cosmopolite des années trente. Écrit en 1929, cet essai est l’un des premiers consacrés à Brancusi. Il replace l’œuvre dans la tradition populaire d’où elle est issue, mais la confronte aussi au Surréalisme, auquel Fondane participait alors. La langue brillante de Fondane en fait un document essentiel qui éclaire d’une lumière différente l’œuvre de son compatriote, cinquante ans après sa disparition.