Quel rapport entre Sade et le Palazzo Fortuny ? Barbey d’Aurevilly et le nain de cour Boruwlaski ? les aventuriers des Lumières et les excentriques anglais, sinon la passion de l’écart, de l’extrême liberté qui fait tout le sel de l’art et de la vie ?
A la suite de Sans entraves et sans temps morts, Cécile Guilbert poursuit d’une plume critique et incisive sa traversée personnelle et toujours cohérente de la littérature - de l’âge baroque à la “Société du spectacle” - et des “réseaux”.
S’y dessine un autoportrait au miroir de ses passions anciennes ou récentes, de ses goûts et de ses dégoûts, de ses curiosités d’un jour ou de toujours.
Rien de ce qui est singulier ne lui est étranger : les libertins du XVIIIème siècle, l’usage de la cocaïne dans le roman américain, les théories du baiser, les mémoires du Baron Mollet… Au rayon mythique, le lecteur retrouve Capote, Fitzgerald, Simon Liberati... Aux Lumières, une lettre à Swift, Sade en prison, le corps de Casanova… La « littérature pure » lui évoque Lautréamont, mais aussi Lamarche-Vadel, Boulgakov, les fééries de Nabokov et les délires de Céline… Mais Cécile Guilbert visite aussi des expositions et rend hommage à ses amis disparus.
Un manifeste pour la liberté de pensée.
Un manuel de savoir-lire à l’usage de ceux qui veulent rester vivants.