Êtres de crépuscule, récit bref d’une longue mélancolie, au sortir de la guerre, est encore teinté de l’amitié avec Georges Bataille et des années Acéphale. Le texte (de cette langue qui rappelle les plus beaux vers des poètes italiens du début du XXe siècle justement qualifiés de crépusculaires), miroir de l’Histoire, d’une époque consumée, d’un temps regretté est un vertige littéraire où “la pensée se terrifie en s’insurgeant contre elle-même”.