Depuis la publication de Celle qui vient à pas légers, Jacques Réda n’a cessé de chercher ce qui se joue dans le glissement du ciel et de la terre. Miroir et pendant de l’herbe et du bitume, de l’ici de notre demeure et du maintenant de notre présence, le ciel, sans limite, constitue pour Réda ce dont l’œil a besoin pour transvaser dans l’infiniment grand de ses rêves l’infiniment petit de ses préoccupations. Le cosmos appelle la science et celle-ci est ici sans cesse entretenue et valorisée par la poésie de Réda qui va trouver dans l’expérience de la vie ordinaire le moyen de se déployer.