Amadou Hampâté Bâ a consacré une quinzaine d’années à l’écriture de L’empire peul du Macina, travail de recherche titanesque sur l’histoire et les coutumes du peuple peul dont il est issu. Le chant de l’eau, texte beaucoup plus concis se concentre sur la poésie de ce peuple nomade, dont une fraction vit dans les plaines du Mali où serpentent le Niger et ses affluents. De tradition orale, la poésie peule se retrouve dans les chants bucoliques, les chants religieux, les contes et jusque dans la souplesse et l’harmonie de la langue elle-même, celle qui a forgé l’écriture et la renommée littéraire d’Amadou Hampâté Bâ.