Dans les dix-huit dernières années de sa vie Georges Bataille publie de longs et nombreux articles qui accompagnent le mouvement de sa pensée et ses publications en volume. Il en donne la plupart à la revue Critique mais un ensemble, au ton très singulier, se détache et fait cavalier seul : les trois textes qu’il donnera à Botteghe Oscure entre 1952 et 1958. Le souverain, Le non-savoir et Le pur-bonheur, alimentent d’une même veine le cœur de l’auteur de La part maudite.