Écrits dans les années 1945/50 pour être lus en public ou à la radio, les textes qui composent ce volume ont cependant été publiés par Jouve lui-même, preuve que ces réflexions sur les poètes dont il était le plus proche : Nerval, Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé, Claudel, Saint-John Perse, ne lui semblaient nullement marginales. Elles occupent au contraire une place centrale dans la construction de l’œuvre du poète Jouve et dans son travail d’affiliation d’une modernité orpheline à une tradition transcendante encore vivante en lui.