Le langage est le seul outil que nous possédions pour décrire les odeurs. Impossible de les sculpter, de le mettre en musique, de les dessiner, de les peindre ou de les photographier.
Patrick Süskind qui sait de quoi il parle pour avoir consacré tout un roman au parfum (Le Parfum), prétend que notre langage ne vaut rien pour les décrire.
C'est précisément en raison de cette difficulté qu'Alain Leygonie s'est lancé dans cette aventure.
37 odeurs abordées, les bonnes et les mauvaises. De l'odeur du fumier au parfum de la rose, en passant par l'odeur du tilleul, l'odeur de l'eau de javel, l'odeur d'Afrique, l'odeur du brouillard, l'odeur du feu de bois, l'odeur de la soupe, l'odeur de la poudre, l'odeur de l'argent, l'odeur de l'encens, l'odeur de la punaise et celle de l'eau de Cologne.
Odeurs familières pour la plupart, choisies par la mémoire. Rien de tel que l'odeur pour restituer le passé. C'est à la recherche du temps passé – de l'enfance en particulier – que nous invite cet ouvrage.