La tapisserie constitue
un ornement privilégié des monuments historiques civils ou religieux, du fait de son caractère monumental, de son impact décoratif et de sa force narrative.
La tapisserie constitue un ornement privilégié des monuments historiques civils ou religieux, du fait de son caractère monumental, de son impact décoratif et de sa force narrative.
Ce numéro est particulièrement dense, en raison de l'importance des deux dossiers thématique et scientifique, ainsi que par la nature exceptionnelle des chantiers présentés.
Étayé par de nombreuses études de cas, ce dossier a pour objectif de mettre en valeur les actions menées par les services de l'État en faveur de la conservation de ce patrimoine fragile, très présent dans les collections publiques, comme privées. Outre les questions de conservation et de restauration, seront exposés les moyens mis en œuvre pour la présentation des tapisseries, leurs rotations, les réserves, avec un focus sur la politique de conservation dans les musées, et au Centre des monuments nationaux.
Les études de cas conduiront le lecteur à La Chaise-Dieu, Montpezat-du-Quercy, Angers (la tenture de l'Apocalypse), Aix-en-Provence, Toulouse, Beauvais, Le Mans, Saumur, Aubusson, Strasbourg, Vannes, Chateaudun...
L'actualité des chantiers est dominée par la réhabilitation de l'hôtel de la Marine à Paris ; mais elle rend compte aussi de la restauration des vitraux du XVIe siècle de la cathédrale d'Auch ; la maison de Victor Hugo à Hauteville House (Guernesey) ; le Castel Gesta, demeure et atelier du peintre-verrier (Toulouse) ; la réhabilitation du lycée du Raincy ; la reconstitution du mobilier de la villa E-1027 (Roquebrune-Cap-Martin) ou la villa de l'architecte André Bruyère (1968 ; Maussane-les-Alpilles).
Le dossier scientifique et technique est consacré à la microbiologie, soit l'étude des altérations biologiques des œuvres patrimoniales.