Avec celle de Charles de Gaulle, la figure de Pablo Picasso (1891-1973) domine le second volume des Antimémoires d'André Malraux. Et pourtant, le romancier et le peintre ne se sont guère fréquentés. Un peu avant et pendant la guerre, plus du tout ensuite. De la part de l'écrivain du XXe siècle qui s'est le plus intéressé à l'art et de l'artiste qui révolutionna la peinture moderne, on aurait pu s'attendre à de tout autres liens. Il n'en a rien été. Que s'est-il passé ? Et pourquoi Malraux n'écrit-il sur Picasso qu'après la mort de l'artiste ? Ce livre répond à ces questions, guère abordées jusqu'à présent, en éclairant d'une manière nouvelle un chapitre essentiel de l'aventure artistique et littéraire du XXe siècle.
SOMMAIRE :
- A l'école des avant-gardes
- L'Espagne, Guernica, la Libération
- "Croyez-vous que je sois ministre ?"
- Il y eut un Petit bonhomme des Cyclades
- Conclusion : "La peinture de la peinture"
- Sélection bibliographique
AUTEUR :
Journaliste à la Radio Télévision suisse et écrivain, Raphaël Aubert est l'auteur d'une dizaine de livres, essais et romans. Il a notamment publié un ouvrage remarqué sur le peintre Balthus. Spécialiste reconnu de la pensée d'André Malraux, auquel il a déjà consacré deux livres, Raphaël Aubert est l'un des auteurs du Dictionnaire Malraux (CNRS Editions, 2011). Son dernier roman, La Terrasse des éléphants (L'Aire, 2009 et 2011) a connu un grand succès. Raphaël Aubert vit à Lausanne et dans le Sud de la France.