« Comme s'épuisent, ici-bas, les avantages obtenus par les actes, de même s'épuisent dans l'autre monde les avantages mérités par les bonnes œuvres. »
Les deux upanishad présentées dans ce volume sont les plus anciennes et les plus importantes parmi la centaine de textes que compte ce corpus datant des VIIe-VIe siècles av. J.-C.
Témoins du passage d’une société ancienne très ritualisée à un monde qui se dote d’institutions et de nouvelles conceptions religieuses, elles sont une source d’information précieuse sur l’histoire religieuse, sociale et intellectuelle de l’Inde ancienne.
Textes ésotériques, elles transmettent à la fois des données essentielles sur le rituel védique, ses formules, ses gestes et son sens, mais elles constituent aussi une source d’information de premier ordre sur les cosmologies des anciens Indiens et sur leur perception de l’homme, de son corps, de ses fonctions vitales et cognitives.
La traduction de l’académicien Émile Senart constitue la traduction française de référence de ces deux textes. L’introduction de Patrick Olivelle expose en termes simples ce que sont les upanishad, quand, où et par qui elles ont été composées et permet d’appréhender leur place dans le corpus védique et dans l’histoire de la culture indienne.
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