Les Français ont rejeté la fatalité de la catastrophe mais ils sont désormais confrontés à celle de la désillusion.
Le 6 mai 2012, les Français ont majoritairement exprimé leur ferme volonté de tourner la page du sarkozysme.
D'où l'élection d'un président socialiste.
Mais cette victoire fut une victoire d'apparence.
Derrière, c'est une tout autre réalité qui se profile, s'affirme, est en mesure demain de s'imposer.
Réalité terrible, angoissante, effrayante même, qui risque de précipiter notre pays dans un cauchemar.
Tout ce qu'a fait Sarkozy n'est pas condamnable. Mais la situation qu'il a créée et qu'il nous laisse en héritage est une véritable bombe atomique à retardement.
Le scrutin du 6 mai en a été le révélateur.
En ce sens, il fut catastrophique.