Ce numéro appréhende les arts du mime par le prisme de la notion polysémique d’« ailleurs » qui désigne, d’une part, différentes aires géographiques et culturelles, et d’autre part différents genres et pratiques artistiques qui ont investi le mime.
Ce double numéro propose d’appréhender les arts du mime par le prisme de la notion polysémique d’« ailleurs » qui désigne d’une part différentes aires géographiques et culturelles, et d’autre part différents genres et pratiques artistiques qui ont investi le mime (bande dessinée, cinéma, chanson, clown, littérature, etc.). Le mime est parfois considéré comme un complément de formation de l’acteur·rice aux côtés d’autres pratiques artistiques. Aussi est-il courant de trouver du mime dans des spectacles qui ne se revendiquent pas comme tels. À l’inverse, des collectifs et des artistes de mime renouvellent le genre et proposent des expérimentations esthétiques qui s’inscrivent à la croisée de plusieurs arts. Ce sont ces différents ailleurs du mime qu’explore le dossier afin d’apporter à la recherche des perspectives à la fois historiques, culturelles et esthétiques.