Christiane Notari démonte pièce à pièce les rouages de la théorie chomskyenne, prédominante depuis plus d’un demi-siècle dans le champ des sciences du langage, et en montre toutes les limites.
Parler, est-ce calculer ? L’être humain est-il doté d’un « organe du langage », d’une « grammaire universelle » qui, à l’instar d’un logiciel syntaxique inné, lui permettrait sans effort d’apprendre sa langue maternelle et d’en former correctement les phrases ? C’est ce qu’a soutenu Noam Chomsky, fondateur dans les années 1960 de la linguistique cognitive.
Christiane Notari démonte pièce à pièce les rouages de la théorie chomskyenne, prédominante depuis plus d’un demi-siècle dans le champ des sciences du langage, et en montre toutes les limites. Elle lui oppose une série d’arguments tirés de différentes disciplines (mathématiques, philosophie, linguistique, psychologie, neurosciences, etc.).
Non, le cerveau n’est pas un ordinateur. Cette métaphore spécieuse occulte l’une de ses propriétés fondamentales : la conscience qui donne accès à la connaissance.
Ce livre fait la synthèse des principaux travaux américains en linguistique cognitive. Il s’adresse aux linguistes, aux épistémologues et aux philosophes, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent aux sciences humaines et aux problématiques du langage.