Novembre 1935. Pessoa est sur son lit de mort, à l’hôpital Saint-Louis-des-Français à Lisbonne. Trois jours d’agonie, durant lesquels, comme dans un délire, le grand poète portugais reçoit ses hétéronymes.
Les hétéronymes étaient d’ « autres que lui », des voix qui parlaient en lui et qui eurent une vie autonome et une biographie. Pessoa leur parle, leur dicte ses dernières volontés, dialogue avec les fantômes qui l’ont accompagné pendant toute sa vie.
Un récit à la fois romanesque et biographie (même s’il s’agit d’une biographie imaginaire), dans lequel Antonio Tabucchi, avec tendresse et passion, évoque la vie et la mort d’un des plus grands écrivains du XXe siècle.