On dit de l’Océanie qu’elle est le continent invisible. Invisible parce que les voyageurs qui s’y sont aventurés la première fois ne l’ont pas aperçue et, parce que aujourd’hui elle reste un lieu sans reconnaissance internationale, un passage, un territoire qui a fait rêver bien des explorateurs qui risquèrent leur vie pour l’atteindre et essayer d’en cartographier les contours.
J.M.G. Le Clézio n’avait pas imaginé que le mythe rejoignait la réalité : il découvre l’immensité de l’océan, les myriades d’îles, îlots, d’atolls. De ce continent fait de mer plus que de terre, il s’approche, découvrant archipels, valeurs émergées des profondeurs, récifs coralliens.
Dans ce récit où le réel et l’imaginaire s’entrelacent, où le poème affleure, J.M.G. Le Clézio nous invite à la découverte de la culture océanienne, au repérage au moyen des étoiles, à la méditation sur l’immensité de la mer, à l’amour des mères qui protègent leurs enfants de la tempête.
Voyage initiatique, approche de la beauté vers l’humanité, ce texte ouvre une réflexion et une critique de la mondialisation qui vient mettre en péril l’harmonie d’une civilisation précieuse mais fragile.
J.M.G. Le Clézio, né à Nice en 1940, est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages –romans, récits, nouvelles et essais.