Une femme effrontément libre défie la société traditionnelle colombienne des années 1940 ; un vétéran de la guerre de Corée affronte son passé lors d’une rencontre en apparence inoffensive ; sur un tournage, un figurant s’interroge sur les émotions de Polanski… Neuf histoires, neuf vies radicalement bouleversées par la violence.
Les nouvelles de Chansons pour l’incendie tranchent, dépècent, brillent comme le fil d’un couteau. Elles irradient cette lumière étrange des choses qui brûlent ou qui blessent. En Colombie, en Espagne, à Paris, à Hollywood, chacune révèle le jeu du destin, cette conjonction de forces incompréhensibles.
La prose est rapide, élégante, elle transporte dans des territoires intimes. Seule forme capable de conter ces existences, les « chansons » de Juan Gabriel Vásquez confirment l’étendue de son talent, et sa profonde compréhension des êtres.
Traduit de l’espagnol (Colombie) par Isabelle Gugnon
« Un livre magnifique, neufs territoires du passé qui s’opposent à l’oubli. »
El Cultural
Juan Gabriel Vásquez est né à Bogotá, Colombie, en 1973. Après des études de lettres à la Sorbonne, il a vécu en Belgique et à Barcelone. Son œuvre a été couronnée par de nombreux prix, dont le prix Alfaguara en 2011 pour Le Bruit des choses qui tombent, le prix Roger-Caillois en 2011 et le prix de l’Académie royale d’Espagne en 2014 pour Les Réputations. Chansons pour l’incendie a reçu le prix Biblioteca de Narrativa Colombiana en 2020. Ses ouvrages sont traduits dans une trentaine de langues.
Après avoir passé quelque temps en Amérique latine, Isabelle Gugnon se consacre à la traduction d’auteurs de langue espagnole parmi lesquels Antonio Muñoz Molina, Manuel Vilas, Juan Gabriel Vásquez, Rodrigo Fresán, Carmen Posadas et Tomás Eloy Martínez.