Une mystérieuse fondation dédiée à la préservation des songes les plus extraordinaires. Une sœur qui réécrit du fond de l'espace LesHauts de Hurlevent. Un génie littéraire addict aux papillons. Des parents psychédéliques mettant en scène dans les supermarchés les guérillas des années soixante-dix. Une ville où les librairies sont insomniaques. Et un écrivain qui, lui non plus, ne dort pas, et tente de retrouver un rêve d'enfance.
Après avoir exploré les rouages de l’imagination dans La Part inventée, Rodrigo Fresán poursuit sa trilogie sur les coulisses de la création en plongeant dans les engrenages d’une matière première aussi universelle que mystérieuse : les rêves.
Livre envoûtant et vertigineux, placé sous le haut patronage d’Emily Brontë, de Bob Dylan et de Vladimir Nabokov, La Part rêvée nous offre une clé des songes et des insomnies, comme seul le grand écrivain argentin pouvait en façonner. Ce magnifique voyage au cœur des mécanismes secrets qui régissent les grandes oeuvres littéraires peut se lire aussi comme une autobiographie cryptée et un cri de révolte face à l’appauvrissement de l'écriture et de la lecture à l'ère numérique.
« Si Borges et Pynchon étaient sur un bateau... ce serait Fresán qui sortirait de l'eau. » Gilles Heuré, Télérama
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon
Rodrigo Fresán est né en 1963 à Buenos Aires. En 1991, il publie son premier livre, Histoire argentine, qui est aussitôt un best-seller. En 1999, il s’installe à Barcelone où il travaille comme critique littéraire. Nourri de culture anglo-saxonne, de Philip K. Dick à John Cheever, il impose, avec Les Jardins de Kensington, Mantra et Le Fond du ciel, une œuvre vertigineuse, fertile en rêves et en visions, qui fait de lui un écrivain atypique, transgresseur et incontournable. Il a reçu en 2017 le prix Roger-Caillois et, en 2018, La Part inventée a été couronné aux États-Unis par le Best Translated Book Awards.
Après avoir passé quelque temps en Amérique latine, Isabelle Gugnon se consacre à la traduction d’auteurs de langue espagnole, parmi lesquels Juan Gabriel Vásquez, Rodrigo Fresán, Carmen Posada, Tomás Eloy Martínez et Manuel Vilas.