«Je te dois la vérité sur la mort d'Eugène Sacco, sur les raisons de la protection dont nous bénéficions, ma famille et moi, depuis le meurtre.
Sacco, comme tu le sais, n'est pas mort de mort naturelle. Et nous avons toujours gardé le silence. Combien sommes-nous, penses-tu, à connaître l'identité de son assassin?
"Des possédés!" te moquais-tu timidement en nous désignant, en nous associant. Des possédés, oui, mais des possédés qui possèdent, Antoine.
Nous avons partagé le secret de la mort d'Eugène Sacco pendant tant d'années. Le secret nous a rendus plus forts, invulnérables, presque supérieurs, je te l'accorde. Et tu es resté si faible.»