« C’est au début de la morte saison que mon père s’est tué. J’avais cinq ans. La fête foraine était à nos portes. La fête foraine de Charleville-Mézières. Le bruit des manèges m’appelait, la musique aussi, la voix des forains dans les haut-parleurs, l’attrait de la vitesse et des tournants. Un besoin d’envolée. Partout dans les rues, dans les aventures, sur les places, les manèges s’étaient posés comme des planètes, promesses de futurs bonheurs. »