« Car, de notre passé, nous ne possédons que ce que nous aimons. Et nous voulons posséder tout ce que nous avons vécu. » Entre les instantanés du Pont Charles et du Café national, Rilke se remémore la Prague de son adolescence, capitale de la Bohème qui reste attaché à ses pas, et l’émergence du sentiment nationaliste anti-allemand. De contes symboliques en vagabondage poétique, il évoque la naissance de son désir d’écriture et la fatalité d’un destin contrarié. Au milieu des souvenirs à demi oubliés demeure toujours la faille, le conflit latent entre le travail et l’amour, entre l’art et la vie…
Né à Prague en 1875, Rainer Maria Rilke est l’un des plus grands poètes et écrivains de langue allemande du XXe siècle. Il est notamment l’auteur des Élégies de Duino et des Cahiers de Malte Laurids Brigge, disponibles en Points. Atteint d’une leucémie, il meurt en 1926.
« Génie chaotique et novateur, Rainer Maria Rilke médita mieux que nul autre sur la mort, l’amour et l’animalité perdue. »
Le Magazine littéraire
Histoires pragoises est traduit de l’allemand par Maurice Betz, Hélène Zylberberg et Louis Desportes. (Préface de Lionel Richard)
Le Testament est traduit de l’allemand par Philippe Jaccottet. (Postface de Ernst Zinn)