Après Comment les riches détruisent la planète et Pour sauver la planète, sortez du capitalisme, Hervé Kempf achève sa trilogie par un essai dénonçant le pouvoir des riches, ou plutôt des très riches qui se sont emparés des rouages de la démocratie. Nous croyons encore vivre dans un régime démocratique, mais nous n’en expérimentons en réalité qu’un simulacre : nous sommes conviés aux urnes, mais nous ne sommes plus souverains. Aujourd’hui les « oligarques » – financiers, lobbies, industriels – hantent les instances de décision, quand ils n’en font pas ouvertement partie. Ils tiennent les médias, instrument privilégié pour abrutir les citoyens et les maintenir dans leur passivité. Appuyée sur de nombreux exemples empruntés à toutes les démocraties de par le monde, l’argumentation d’Hervé Kempf est implacable et appelle à un sursaut : et si la vertu redevenait une valeur politique ?