Dans l’obscurité d’un village sarde, une silhouette drapée d’un châle longe les murs, pénètre dans une maison un instant, puis disparaît tel un mirage. À l’aube, un vieillard agonisant aura enfin trouvé la paix. L’ accabadora, la dernière mère, a œuvré. Maria, fille adoptive de Tzia, heurtée par cette coutume, l’interroge. Il est des mystères auxquels seule une mère peut vous initier…
Née à Cabras, en Sardaigne, en 1972, Michela Murgia a obtenu le prix Campiello 2010 pour Accabadora, son premier livre traduit en français.
« Comme un souffle, la plume de Michela Murgia balaie une Sardaigne aujourd’hui presque disparue. »
Le Nouvel Observateur
Traduit de l’italien par Nathalie Bauer