Ce journal retrace trois semaines de la vie du romancier, atteint du sida. À l’hôpital, il s’interroge : comment rester digne lorsque l’on assiste à la lente dégradation de son corps ? Écrire contre la souffrance, bien sûr. Mais aussi contre la logique hospitalière : refusant d’être à demi-nu sous une blouse transparente, c’est en costume de ville que l’écrivain se rend au bloc opératoire.
Hervé Guibert, né à Paris en 1955, est mort du sida en 1991. Photographe, journaliste, scénariste et écrivain, il laisse derrière lui une trentaine d’ouvrages. Il réalisa un film sur ses derniers jours, La Pudeur ou l’Impudeur, diffusé peu après son décès.
« Dans ce journal de l’extrême fin, l’auteur a l’héroïsme inouï de conserver de la curiosité pour ce qui lui advient. »
Le Monde